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Dernière mise à jour : 06.04.2019
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analyse de la situation de notre commune

Publié le 21/12/2013 à 12:14 par lavenirdelallaing
analyse de la situation de notre commune

PRENDRE LE TEMPS DE LA LECTURE DE NOTRE ANALYSE C EST VOULOIR  COMPRENDRE NOTRE ENGAGEMENT ET NOTRE CANDIDATURE

 

L’analyse de la situation de notre commune, qui précédera l’écriture de notre projet pour l’avenir, est un exercice incontournable qui permettra de décliner les propositions d’action que nous soumettrons aux Lallinois en mars 2014. Comme nous l’avons toujours revendiqué, notre candidature se veut responsable, dénuée de tout clientélisme, de tous flonflons démesurés et empreinte de toute l’humilité qui nous caractérise. Nous ne prendrons jamais nos concitoyens pour des gourdes en tentant de leur faire avaler des couleuvres électoralistes et ce que nous disons, nous le ferons. Aucune promesse que nous ne pourrions pas tenir ne sera faite ; nous ne promettrons pas la lune mais le voyage qui nous y emmène. C’est sur la base d’un projet communal réfléchi, tenant comptes des contraintes de la conjoncture nationale et locale et teinté des valeurs de gauche qui nous animent, humanistes et progressistes, que nous nous présenterons devant les électeurs.

La proximité : rapprocher les citoyens des décisions et des élus.

Déjà sérieusement entamée pendant le mandat de celui qui a dirigé la commune pendant treize années, la confiance des citoyens Lallinois pour leur Maire aura sérieusement été mise à mal au cours de ce dernier mandat. Malgré les propositions que nous avions faites pour mettre en place un fonctionnement communal proche des habitants, toutes nos tentatives rencontrèrent le plus grand des désintérêts de la part du maire actuel, avec les conséquences que nous connaissons. Rien n’aura été fait pour changer un système qui ne répond pas aux besoins des habitants. Enlisé dans un immobilisme consternant, le service rendu à la population, tenant compte des contraintes familiales, professionnelles ou même de changements dans notre démographie (vieillissement de la population) doit être une préoccupation de tous les instants et représenter un objectif majeur dans la nécessité d’organiser le fonctionnement de la commune. Nous gagnerons en sérénité et en efficacité si nous créons les structures permettant à chacun d’obtenir les réponses qu’il attend quand il en a besoin.

Cela passe évidemment par une communication organisée, diversifiée et régulière dans le temps qui, au fil des semaines, se déclinera en termes d’habitudes ; cela passe aussi par un suivi constant de l’information associant la commune à tous ses citoyens, les supports d’information devant être ouverts à tous tout en restant une problématique collective.

La proximité se décline aussi en termes de présence et de disponibilité des élus. Parce qu’ils sont investis du devoir de représentation, ceux-ci doivent faciliter les contacts, formels comme informels, pour être à l’écoute de la collectivité et au plus près des citoyens. Le statut d’élu ne doit pas éloigner les uns des autres au prétexte d’une pseudo supériorité dans la hiérarchie communale ; bien au contraire, ce statut doit obliger à plus d’écoute, plus de présence, plus de responsabilités assumées. L’impérieuse nécessité d’investir la fonction d’élu reste indispensable à une véritable crédibilité auprès des habitants ; elle doit être aussi la condition incontournable d’une représentation digne de notre ville dans tous les lieux où nous sommes appelés à discuter de ce qui est le mieux pour nous, sans concession, sans renoncement.

Un service au public organisé et cohérent.

Il n’est nul besoin de s’attarder ici sur le constat fait par tous de l’état de désorganisation des services municipaux. Chacun sait que les critiques sont nombreuses dès lors que l’on aborde le sujet. Les dernières dispositions mises en place par la municipalité ne feront pas oublier les manques énormes de ces dernières années. Depuis vingt ans, en effet, les atteintes aux règles de fonctionnement ont plongé Lallaing dans une situation désastreuse ayant de graves conséquences à la fois sur la gestion des deniers publics mais aussi sur la gestion des personnels. Nous sommes porteurs d’un projet qui fut proposé au Maire actuel dès l’année 2009, le constat de carence que nous faisions à l’époque nous obligeant à organiser une réflexion immédiate. Las, sous l’influence d’une directrice des services peu encline à se saisir du problème, la dérive constatée a perduré pour en arriver à la situation que nous connaissons.

La réorganisation de la commune passe par une volonté farouche de rétablir des règles strictes, par une réflexion nouvelle quant à l’implantation des services, par l’arrivée de nouvelles compétences ou la promotion d’autres ainsi que par une définition efficace de la place de chacun, élus et agents. Le mélange des genres ne doit plus être d’actualité et la vigilance doit être de rigueur.

Les répercussions sur la gestion budgétaire ont été énormes, la sous-traitance de certaines missions aura coûté cher à la collectivité alors que les compétences du personnel existent. Le rôle de Directeur des Ressources Humaines doit être conforté ; il doit être le garant d’une organisation figée dans le temps et respectant les normes de la fonction publique territoriale. Sans concertation organisée, sans communication efficace, sans définition claire des missions, sans contrôle cohérent des services rendus, point de crédibilité et d’efficacité. La hiérarchie doit être redéfinie, connue et respectée de tous, les élus devant être les garants d’un fonctionnement rationnalisé respectant les hiérarchies.

Les échanges professionnels entre le maire, responsable du personnel, et les employés communaux sont à la base d’un service rendu respectueux des prérogatives de chacun. L’arbitraire ne peut pas être la règle et les décisions doivent faire l’objet d’une concertation régulière respectant les mandats de chacun ; les instances institutionnelles sont d’autant plus efficaces qu’elles sont organisées sur la base d’un calendrier annuel incontournable. Pour autant, elles ne sont pas suffisantes et les rencontres entre les différents partenaires doivent avoir pour objectif de parfaire la réponse aux attentes de la population. Elles sont le lieu des propositions et des critiques qui font évoluer l’adéquation entre les besoins et les réponses.

Un tissu associatif communal synonyme de cohésion et d’ascension sociale.

La force des petites communes réside, en partie, dans leur la capacité à accompagner et développer le secteur associatif. Véritable trait d’union entre les habitants, quelle que soit leurs origines sociales, les associations sont le lieu privilégié pour les rencontres intergénérationnelles, l’expérience et le dynamisme permettant de tisser des liens utiles à tous. Libérées des contraintes académiques, les associations sont le terreau de l’ascension sociale grâce à la mise en œuvre d’une formation sur le tas dans laquelle le savoir faire des uns profite aux besoins de formation des autres. L’absence d’exigence de diplômes, la bonne volonté et l’investissement trouvent leur juste récompense dans l’accession aux responsabilités, accession qui, naturellement, permet aux plus petits d’arriver aux postes de dirigeants. Les exemples sont légion pour témoigner que des obligations assumées au sein d’associations ont permis des débouchés valorisés dans le secteur professionnel.

Berceau de l’organisation démocratique à laquelle tous les membres adhèrent, respectée et développée par tous, une association est régie par des règles de fonctionnement issues d’un travail collectif régulièrement revisité du fait du turn over constant qu’elle doit intégrer dans son fonctionnement. Pour ses adhérents et ses sympathisants, ces règles sont d’autant mieux respectées qu’elles sont le fruit d’un travail collectif dans lequel chacun tient toute sa place, quelle que soit son origine sociale, religieuse ou encore politique. La commune doit favoriser l’adhésion du plus grand nombre grâce à une politique volontariste facilitante ne serait-ce que sur le plan financier. Personne ne peut être exclu sous le prétexte de difficultés financières. Enfin, véritable passerelle vers l’insertion, les associations ont le mérite de canaliser les volontés tout en sensibilisant ses adhérents à la notion du vivre ensemble ; elles sont le premier échelon d’une compréhension de la nécessité de vivre et faire vivre les règles pour que chacun grandisse dans la société. A ce titre, les associations sportives sont une approche intéressante dans le travail qu’elles initient au service de la collectivité. Il est primordial de créer les conditions d’un accompagnement constant pour que le partenariat avec la commune soit synonyme d’accomplissement. Le simple versement d’une subvention, aussi importante soit elle, n’est qu’une façon, pour la commune, de se décharger de ses responsabilités ; c’est une poudre aux yeux électoraliste qui repose sur une méconnaissance totale des valeurs portées par le secteur associatif.

Les élus doivent être les catalyseurs de cette promotion sociale en créant les conditions d’un suivi régulier de la vie des associations de la commune. Régulièrement à l’écoute, ils doivent valoriser l’investissement personnel, sur la base du volontariat, pour que chacun ait le sentiment de contribuer à l’effort collectif et que personne ne soit laissé sur le bord du chemin. Les temps de rencontre doivent être organisés par un calendrier annuel afin que les difficultés soient traitées au plus vite ; l’écoute indispensable doit favoriser un développement concerté et cohérent du tissu associatif communal.

La notion de volontaire bénévole doit être accessible à tous pour que les clivages de la société ne soient plus des handicaps. Toute forme d’association est bonne à prendre, le tri devant se faire naturellement. Aujourd’hui, la mondialisation ambiante a insufflé un vent mauvais, le néo libéralisme étant venu affirmer l’individualisme comme seule façon d’exister. Au contraire, persuadés que la réunion des consciences est la seule solution aux problèmes posés par l’isolement et la discrimination, notre groupe agira pour mettre en avant les valeurs associatives.

Forte de ses nombreuses associations, notre ville doit avoir le souci de la pérennisation, mais pas seulement ; elle doit susciter les vocations en accompagnant ceux qui ont l’envie de développer les imaginations. C’est par une concertation et une écoute constantes que nous créerons les vocations. Véritable vecteur d’insertion dans la société, les associations sont une des solutions possibles à la reconnaissance citoyenne.

La solidarité pour répondre aux difficultés du quotidien.

Depuis vingt ans, on a trop laissé croire à certains de nos concitoyens que la solidarité communale ne pouvait s’exercer que sous la forme de dons divers : bons alimentaires, bons d’énergie, secours populaire, restaurants du cœur… Si ces dispositifs d’aide ont toute leur raison d’exister, ils ne peuvent répondre qu’à des situations d’urgence et ne doivent pas représenter une habitude, une forme de rémunération supplémentaire. Cette façon de faire a créé les clivages que l’on connait, ceux qui sont prélevés par l’impôt ayant souvent le sentiment d’être pris pour des vaches à lait. C’est une image faussée de ce que doit être la solidarité, le coût supporté par le service d’action sociale de la commune prenant des allures de puits sans fond car les budgets ne sont pas infinis, le contexte économique de la France d’aujourd’hui multipliant les situations de détresse.

C’est parce que l’on a compris qu’il est urgent de développer les dispositifs solidaires, déconnectés des règles d’un système capitaliste qui aura produit les ravages que l’on connait aujourd’hui dans les sociétés du monde, que l’on agira pour créer les structures dans lesquelles la solidarité ne se résumera pas à des dons limités attribués selon le bon vouloir des décideurs. La solidarité entre les plus riches et les plus pauvres doit emprunter des canaux organisés pour éviter toute dépendance des uns aux autres.

Les solutions existent. Elles sont nationales mais aussi déclinées localement. Elles permettent aux plus démunis de ne pas s’isoler du fait du sentiment de honte qui émerge quand on est dans l’obligation de devoir compter sur la collectivité pour avoir le minimum vital ; elles ne sont pas non plus des charges seulement supportées par les plus favorisés ou par les collectivités. La commune doit s’emparer de ces solutions grâce à une utilisation réfléchie des structures existantes. C’est le premier pas vers une reconnaissance citoyenne pour tous qui produit les bienfaits que l’on sait en matière d’insertion sociale ; on peut alors parler de cohésion sociale.

Nous connaissons ces solutions. Notre approche politique et l’expérience que nous avons de l’engagement militant au service de nos concitoyens nous permettent de l’affirmer. Même si des investissements devront être réalisés, nous devons nous employer à travailler étroitement avec les partenaires travaillant dans l’humanitaire. Ils seront des conseillers précieux pour la mise en place de structures communales pérennes dans lesquelles chacun pourra puiser sans, à aucun moment, devoir s’accommoder de la concurrence économique généralisée synonyme de régression sociale.

Un budget responsable et rationnel tenant compte de la réalité économique.

Lallaing aura été victime, ces vingt dernières années, des choix budgétaires faits par les deux derniers maires. Les équipements immobiliers, la salle Pierre Legrain, le bâtiment des services techniques et plus récemment l’école Dunant, auront été érigés sans aucune étude préalable des réels besoins de la commune. Surdimensionnés, très couteux pour les finances communales, on aura mis la charrue avant les bœufs, la décision de leur construction, dans les deux cas, résultant de la seule volonté des Maires en exercice. A croire que le mandat de Maire doit se concevoir comme une façon de construire pour laisser son nom aux générations futures. Cette situation, il nous faudra l’affronter en trouvant les solutions qui nous permettront d’équilibrer le chapitre des dépenses avec celui des recettes.

Une salle de sports aux dimensions régionales inexploitée et dont l’entretien quotidien représente une dépense lourde dont on ne peut se défaire ; un bâtiment des services technique qui n’aura en rien amélioré le service rendu à la population, inexploitable car mal situé dans la commune ; une nouvelle école pour laquelle on est obligé de modifier la carte scolaire et accepter les nombreuses inscriptions d’enfants extérieurs à la commune … Toutes ces décisions ont hypothéqué durablement les budgets en ne favorisant pas la règle qui veut que l’on investit avant tout pour faire des économies. Des friches restent à valoriser : leur rénovation redonnera du sens à la volonté de développer l’existant pour créer les équipements dont nous avons besoin.

Le Maire précédent, celui qui dirigea la commune de 1995 à 2008, a beau jeu aujourd’hui de parler de gabegie lorsqu’il évoque les décisions de son successeur. Son mandat aura vu les économies faites par Emile Roger être dilapidées par le biais des dépenses somptueuses qui ont caractérisé son passage à la tête de la commune : véhicule avec chauffeur pour le Maire, bus inadapté, réceptions diverses et nombreuses… Cette manne financière aurait permis les autofinancements nécessaires à la rénovation des bâtiments communaux qui sont en état de délabrement aujourd’hui. Le bâtiment des échevins, véritable verrue en centre-ville, est symptomatique du désintérêt des deux derniers maires pour l’embellissement du cadre de vie communal. Les économies dont se vante le Maire en exercice n’auront été que le fruit de dépenses budgétées non engagées (qui représentent tout de même 10% du budget annuel de fonctionnement). Rien de bien exceptionnel.

L’engagement que nous prenons auprès de nos concitoyens est de gérer au mieux les finances ; nous avons pris note du désengagement de l’état dans la Dotation Globale de Fonctionnement et nous connaissons les conséquences qu’il aura sur la gestion communale. Nous ne nous lancerons donc pas dans une campagne folle de promesses, insensée, qui n’aurait pour conséquence que la désillusion qu’elle engendrerait. Un ancien Maire d’une commune voisine disait : « La gestion financière, c’est simple ; il suffit d’agir comme un bon père de famille et ne pas dépenser plus que ce que l’on a ». Ce sera notre philosophie.

Chaque dépense d’investissement doit être synonyme d’économies possibles si elle n’est pas contrainte par des critères de sécurité ou d’amélioration du cadre de vie. Les études d’impact doivent être réalisées avant toute décision pour garantir cette volonté. Chaque dépense doit faire l’objet d’une recherche d’aide aux financements et nous savons qu’ils sont possibles dans les différents domaines d’intervention des communes.

Enfin, la pression fiscale subie par les Français, largement augmentée par le gouvernement aux affaires, nous oblige à devoir renoncer à toute augmentation des impôts locaux au cours du prochain mandat.

La valorisation du patrimoine pour rendre Lallaing attractive.

Lallaing ne doit plus être seulement cantonnée dans son histoire minière. Même si notre volonté est de rester concernés par l’héritage provenant de nos ainés, nous devons maintenant regarder vers l’avenir et agir en tenant compte des mutations qui s’opèrent en raison de la nouvelle conjoncture économique. L’identité sociale de notre ville, impactée par les 54% de logements sociaux la constituant, oblige à réfléchir pour que l’activité économique se tourne vers des solutions externes et ne repose plus seulement sur ses habitants.

Notre patrimoine, dont le terril de Germignies qui apparaît comme un diamant inexploité, est une richesse ne demandant qu’à être mise en valeur.

Nos atouts sont nombreux : le terril, le parc des Arbandries, le marais Saint Charles, la trame verte, la trame bleue sont autant d’éléments du patrimoine qui correspondent à des possibilités d’aménagement pour que Lallaing, à l’image de la commune de Rieulay, devienne un site fréquenté par les nombreux visiteurs en recherche de verdure, d’oxygénation et de ruralité. Et ils sont nombreux dans l’arrondissement mais aussi dans le département et la région. Sur notre territoire, des talents existent et il est grand temps de les faire connaître.

Les deux Maires précédents ont cru qu’il suffisait de favoriser (un peu) la construction en lot libre pour que notre commune attire une population plus aisée synonyme de créer les conditions d’une mixité sociale porteuse de développement harmonisé. On sait pourtant que ce type de population est très attentif aux possibilités socio-culturelles offertes par la commune dans laquelle ils feront le choix de s’installer. La pauvreté de nos équipements est un frein majeur à l’arrivée de ces habitants ; ceux qui ont fait le choix d’acheter à Lallaing l’ont fait sur la base d’un coût moindre de l’immobilier et ils ne restent pas dans la commune quand ils parlent culture ou loisirs préférant rejoindre les plus grosses villes environnantes. Cela a un impact certain sur le développement économique local et les difficultés éprouvées par nos commerçants en sont le reflet.

Il est temps que les responsables communaux se préoccupent de la situation. Les programmes immobiliers dont se gargarisent les deux derniers Maires, l’un revendiquant ce que l’autre a fait, n’ont jamais pris en considération l’impérieuse nécessité de créer de véritables critères d’intégration pour les nouveaux arrivants. C’est parce que cette problématique sera à la base de nos préoccupations que nous créerons les conditions d’un véritable « bien vivre » dans notre ville.

En s’inspirant de ce qui se fait autour de nous, nous devrons réfléchir à la mise en place d’un évènement culturel ou sportif annuel, reposant sur notre histoire collective, pour faire connaître Lallaing.

La jeunesse : un atout à accompagner.

Lallaing n’est pas en dehors du contexte économique national qui pointe les difficultés d’insertion professionnelle et sociale éprouvées par notre jeunesse. Les constats de déshérence sont nombreux et souvent, l’oisiveté dont souffre beaucoup de nos jeunes concitoyens se traduit par un renoncement préjudiciable et dévastateur dans la perception qu’ont les jeunes de leur avenir. Malgré la tentative de rapprocher nos jeunes des structures capables de les aider, nous avons souvent fait le constat du peu d’intérêt qu’ils ont accordé à nos tentatives préférant souvent des solutions individuelles déconnectées de la réalité.

La commune ne peut pas faire ce que les dispositifs nationaux ne parviennent pas à inventer : contrairement à d’autres, nous ne pourrons jamais faire des promesses que nous ne pourrons pas tenir quand il s’agit de parler d’emploi. Nous restons pourtant conscients du fait que cette donnée reste cruciale dans la volonté de créer les équilibres dont la commune souffre cruellement.

Nous devons travailler en étroite collaboration avec tous les partenaires qui pourront nous aider à accompagner nos jeunes dans leur besoin d’insertion. Nous ne tomberons jamais non plus dans le jeunisme qui consisterait à rendre responsables de la situation ceux qui la subissent.

Nos interventions doivent respecter deux axes de réflexion : favoriser la venue de nos jeunes vers les structures d’accompagnement et développer les moyens de les rencontrer dans leur lieu de vie. Cela passe par l’intervention de personnes ressources repérées et par l’implantation de lieux connus de tous. Problématique majeure dont les élus nationaux prennent aujourd’hui la mesure, c’est sur tous les plans que nous devons nous préoccuper du sujet. C’est devenu un objectif incontournable pour l’organisation de notre société.

L’accompagnement dont nous parlons doit se décliner dès le plus jeune âge et être organisé tout au long de la vie de nos enfants. Les structures communales, au travers du projet éducatif global, doivent favoriser une dynamique de projet, réflexion politique qui considère qu’il est primordial de rendre autonome l’enfant, puis l’adolescent puis le jeune adulte dans ses démarches d’intervention et de formation. On doit faire avec et non pas à la place. Ce projet éducatif doit organiser les actions de tous les partenaires présents dans une même volonté de réussite ; il doit associer étroitement toutes les personnes ressources, toutes les institutions, tous ceux, professionnels ou bénévoles, qui ont à accompagner nos jeunes dans leurs activités pour que les stratégies soient collectives et performantes.

Ce Projet Educatif Global existe. Contrairement aux allégations du Maire actuel, qui ne se sera préoccupé du sujet que pour tenter de dénigrer et affaiblir son adjoint à la jeunesse, le travail de réflexion théorique a été mené et un document précisant les objectifs à se fixer a été rédigé. Il tient compte d’une étude de l’existant et des orientations politiques nécessaires à une bonne cohérence d’intervention. Le maire en responsabilité et son prédécesseur auront brillé par leur absence d’investissement pour le sujet ce qui n’aura pas permis une réflexion prospective susceptible de progrès.

La politique scolaire doit être une préoccupation ; elle ne saurait se résumer à de l’équipement (chaudières, rampes d’accès pour le handicap, nouvelles toilettes ou autres préaux). Nos écoles font partie du Réseau de Réussite Scolaire (RRS) qui pointe la difficulté que beaucoup de nos enfants rencontrent dans leur parcours scolaire. Notre réflexion doit s’appuyer sur l’offre proposée par les institutions pour trouver les solutions qui permettront de faire évoluer les choses. Elles existent et valorisent notamment les dispositifs complémentaires permettant l’accompagnement des familles les plus en difficulté et la mise en place de contrats permettant des financements susceptibles de travailler de façon concertée avec l’Education Nationale. Victime de l’absence totale de considération de la part du Maire qui aura sévi pendant treize longues années (« les enseignants sont des nantis toujours en vacances et jamais contents »), le dernier mandat, dont l’adjoint aux écoles aura brillé par son incompétence (avec pourtant la volonté de paraître), n’aura guère plus fait avancer les choses. Nous devons conforter ce secteur et initier une politique volontariste avec pour objectif la réussite pour le plus grand nombre.

La connaissance que nous avons du secteur de la jeunesse sera un atout pour notre ville car nous avons dépassé le stade des incantations et des fausses idées. Nous serons très vite opérationnels pour agir et travailler rapidement au rétablissement d’une situation fortement détériorée.

Un développement concerté avec les partenaires grâce à une confiance retrouvée.

L’image de Lallaing, au cours des précédentes mandatures, aura souffert des incohérences des deux maires responsables d’une situation qui aura sérieusement entamé notre crédibilité ; c’est le moins que l’on puisse dire. Ces dernières années, même si les partenaires ont toujours respecté un devoir de réserve de circonstance, les échos extérieurs qui nous sont parvenus ne peuvent que nous inquiéter quant à la considération qui est accordée aux responsables de la commune.

Pour rétablir une confiance légitime, nous devrons faire la preuve de notre compétence. Cela passera par des temps de rencontre avec tous ceux avec qui nous pourrons créer des partenariats objectifs, contraints ou non, mais avec toujours la volonté de représenter dignement notre ville.

Beaucoup de contacts auront été pris avec les partenaires investis dans la gestion des populations ou des collectivités. Nous souhaitons que ces contacts, maintenant, se fassent sur la base d’une considération commune. Si les élus sont investis d’un devoir de préservation des intérêts de la collectivité qu’ils représentent, ils sont aussi missionnés pour tirer le meilleur des échanges qu’ils ont avec les partenaires institutionnels. Ce doit être une préoccupation de tous les instants et il serait préjudiciable à notre développement que nous ne profitions pas des opportunités.

L’envie d’inscrire notre action dans la durée : la pérennisation des réussites.

Nous ne sommes pas des professionnels du mandat municipal  et notre situation personnelle ne dépend d’aucun avantage à en tirer ; nous ne sommes pas non plus les soldats d’une cause politique cachée consistant à se ranger derrière une image désintéressée pour mieux dissimuler des ambitions inavouables ; nous jouons franc jeu et ne sommes pas sur des stratégies préparant à autre chose qu’à ce que nous proposons ; nous n’avons aucun besoin d’afficher une façon de faire démesurée et nous nous passerons facilement de tout artifice électoraliste ; nous n’avons aucun esprit de revanche ; nous ne sommes pas animés d’une ambition démesurée dépassant largement les murs de notre commune ; nous ne sommes pas avides de pseudo richesses issues des deniers publics ; nous avons bien compris que le mandat d’élu n’est pas l’occasion d’acquérir des pouvoirs surdimensionnés permettant de dominer nos concitoyens …

Non !

Nous sommes décidés à nous investir, à prendre de notre temps et à participer à une entreprise collective ayant pour seul but de contribuer à l’organisation de la vie de notre ville car nous sommes avant tout des citoyens Lallinois.

Le programme dont nous vous donnerons connaissance en temps voulu, issu des analyses que nous avons faites de la situation et de rien d’autre, se veut constructif et initiateur d’une dynamique positive pour tous. Il se veut fédérateur et porteur des valeurs qui nous caractérisent : celles qui consacrent le citoyen comme élément primordial dans l’organisation communale, celles qui affirment la solidarité comme étant le socle de l‘intégration de tous, celles, enfin, qui revendiquent le progrès pour chacun et pour tous.

Nous n’entrerons pas dans une compétition stérile où c’est celui qui dit le premier qui est le meilleur. Nous avons fait le choix du programme car nous sommes persuadés que c’est sur cette base que les habitants de Lallaing doivent décider. Nous ne nous lancerons pas dans la course aux promesses car notre candidature se veut responsable et réfléchie. Nous ne promettons qu’une seule chose : faire ce que l’on a dit.

 

Commentaires (2)

annie+bodart le 21/12/2013
TRES BON TEXTE !!! ET QUE DE BELLES VERITEES AUCUNE PAROLE EN L AIR TEXTE PLEIN DE BONS SENS !!!


Un+Lallainois le 22/12/2013
Bonjour,
Je vois que les grandes lignes de votre projet sont cohérentes avec la situation économique du pays, et bien évidement avec celle de notre COMMUNE.
Je suis un financier et je m’aperçois que la gestion de notre commune s’il existe une gestion « bien sur » reste désastreuse, mais nous pouvons nous poser la question suivante : DEPUIS COMBIEN DE TEMPS !!! .
Une phrase dans votre projet me touche sincèrement :
La gestion financière, c’est simple ; il suffit d’agir en bon père de famille et de ne pas dépenser plus que ce que l’on a ».
La population Lallinoise en à Marre qu'«aucun effort sérieux ne soit fait du côté des abus des dépenses publiques.
Alors oui monsieur Bruno ROBIN, je suis entièrement d’accord avec votre groupe et je suis persuadé que les Lallainois et Lallinoises se retrouverons dans votre analyse.
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